Téhéran soutient une solution politique négociée au Sahara
L'Iran porte de la considération à «la gestion sage par le Maroc de la question du Sahara et soutient un règlement fondé sur le dialogue et la coopération de tous», a encore affirmé le responsable iranien.
Sur le plan bilatéral, les relations entre Rabat et Téhéran connaissent un développement positif, concrétisé par la signature d'un mémorandum d'entente portant sur la mise en place d'un mécanisme de consultations politiques entre le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc et le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran.
Ces relations bilatérales vont se renforcer, suite aux importants entretiens qu'a eu lundi à Rabat le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, avec le Premier ministre Driss Jettou, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mohamed Benaïssa et le président de la Chambre des représentants, Abdelwahed Radi.
Le chef de la diplomatie iranienne devait avoir, hier, des entretiens avec d'autres hauts responsables marocains, dont le président de la Chambre des conseillers, Mustapha Oukacha. Ces rencontres confirment la similitude des préoccupations des deux pays appelés à conjuguer leurs efforts en vue de l'adoption d'une position commune à même de réaliser la complémentarité entre les mondes arabe et islamique.
Il ressort de ces entretiens que l'Iran mettra tous les moyens à sa disposition pour consolider la coopération économique bilatérale et l'élargir à d'autres domaines, tels que l'industrie automobile, l'électricité et la mécanisation agricole. Les deux pays avaient auparavant conclu un important accord qui porte sur l'encouragement des sociétés privées marocaines et iraniennes à créer des sociétés mixtes au Maroc et en Iran.
Le Maroc est le 51e client de l'Iran et son 72e fournisseur. Le taux de complémentarité économique entre les deux pays est de 68%.
Quelque 192 produits iraniens, d'une valeur globale de 1,8 milliard de dollars, sont importés par le Maroc via d'autres marchés, alors que 136 produits marocains pour plus de 2 milliards de dollars, accèdent au marché iranien à travers d'autres pays.
En 2006, le volume des échanges commerciaux bilatéraux a atteint un montant global de 900 millions de dollars, dont 800 millions ont concerné les importations marocaines de pétrole d'Iran. Téhéran est notre deuxième fournisseur de pétrole après l'Arabie Saoudite.
Pour augmenter ce volume, Rabat et Téhéran se concertent sur la conclusion d'un éventuel accord de libre-échange et conviennent de fixer une date pour la tenue de la commission économique mixte, présidée par les ministres du Commerce des deux pays.
Sur un autre registre, la coopération bilatérale au niveau parlementaire est appelé à être renforcée à travers l'intensification des échanges de visites entre les groupes d'amitié parlementaires et les commissions des affaires étrangères au sein des institutions législatives.
Sur le plan bilatéral, les relations entre Rabat et Téhéran connaissent un développement positif, concrétisé par la signature d'un mémorandum d'entente portant sur la mise en place d'un mécanisme de consultations politiques entre le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc et le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran.
Ces relations bilatérales vont se renforcer, suite aux importants entretiens qu'a eu lundi à Rabat le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, avec le Premier ministre Driss Jettou, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mohamed Benaïssa et le président de la Chambre des représentants, Abdelwahed Radi.
Le chef de la diplomatie iranienne devait avoir, hier, des entretiens avec d'autres hauts responsables marocains, dont le président de la Chambre des conseillers, Mustapha Oukacha. Ces rencontres confirment la similitude des préoccupations des deux pays appelés à conjuguer leurs efforts en vue de l'adoption d'une position commune à même de réaliser la complémentarité entre les mondes arabe et islamique.
Il ressort de ces entretiens que l'Iran mettra tous les moyens à sa disposition pour consolider la coopération économique bilatérale et l'élargir à d'autres domaines, tels que l'industrie automobile, l'électricité et la mécanisation agricole. Les deux pays avaient auparavant conclu un important accord qui porte sur l'encouragement des sociétés privées marocaines et iraniennes à créer des sociétés mixtes au Maroc et en Iran.
Le Maroc est le 51e client de l'Iran et son 72e fournisseur. Le taux de complémentarité économique entre les deux pays est de 68%.
Quelque 192 produits iraniens, d'une valeur globale de 1,8 milliard de dollars, sont importés par le Maroc via d'autres marchés, alors que 136 produits marocains pour plus de 2 milliards de dollars, accèdent au marché iranien à travers d'autres pays.
En 2006, le volume des échanges commerciaux bilatéraux a atteint un montant global de 900 millions de dollars, dont 800 millions ont concerné les importations marocaines de pétrole d'Iran. Téhéran est notre deuxième fournisseur de pétrole après l'Arabie Saoudite.
Pour augmenter ce volume, Rabat et Téhéran se concertent sur la conclusion d'un éventuel accord de libre-échange et conviennent de fixer une date pour la tenue de la commission économique mixte, présidée par les ministres du Commerce des deux pays.
Sur un autre registre, la coopération bilatérale au niveau parlementaire est appelé à être renforcée à travers l'intensification des échanges de visites entre les groupes d'amitié parlementaires et les commissions des affaires étrangères au sein des institutions législatives.