Olmert défend sa guerre au Liban devant une commission d’enquête
Mise en place par l'Etat, la commission Winograd a notamment interrogé le chef du gouvernement israélien sur sa décision d'engager les hostilités au Liban quelques heures seulement après l'enlèvement de militaires israéliens par le Hezbollah, plutôt que de s'en tenir à la stratégie de retenue qui prévalait jusqu'alors, a précisé un porte-parole de cette commission.
L'opinion publique israélienne a largement soutenu dans un premier temps la guerre au Liban. Mais ce soutien s'est émoussé avec l'enlisement d'une offensive de 34 jours au cours de laquelle Tsahal n'est pas parvenu à libérer les deux militaires.
Un responsable israélien a déclaré que le Premier ministre avait fourni pendant cinq heures et demie un compte-rendu "précis et détaillé" à la commission Winograd.
"Le Premier ministre n'a pas rejeté la responsabilité sur un tiers. Il a cherché à expliquer ses choix aux moments cruciaux de la campagne", a dit ce responsable sans donner plus de précisions.
Olmert a plusieurs fois qualifié la guerre au Liban de réussite, en soulignant qu'elle avait notamment provoqué le renforcement de la force des Nations unies surveillant le Sud-Liban.
La popularité du Premier ministre et de son ministre de la Défense, Amir Peretz, ont néanmoins chuté ces derniers mois. Et les appels en faveur de leur démission se font de plus en plus insistants.
Le général Dan Halutz, chef de l'état-major israélien pendant la guerre, a renoncé à ses fonctions, comme du reste deux autres généraux haut placés dans la hiérarchie militaire.
Peretz, qui s'est déjà présenté devant la commission Winograd, a affirmé qu'il démissionnerait si celle-ci le jugeait personnellement responsable des erreurs commises pendant la guerre. Olmert ne l'a pas imité.
La guerre a tué 1.200 Libanais et 159 Israéliens.
Sayyed Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, a déclaré en août dernier qu'il n'aurait pas ordonné le raid au cours duquel deux Israéliens ont été enlevés s'il avait su que cela provoquerait une guerre.
Il a depuis décrit la résistance du Hezbollah face à la plus puissante armée du Proche-Orient comme une "divine victoire".
L'opinion publique israélienne a largement soutenu dans un premier temps la guerre au Liban. Mais ce soutien s'est émoussé avec l'enlisement d'une offensive de 34 jours au cours de laquelle Tsahal n'est pas parvenu à libérer les deux militaires.
Un responsable israélien a déclaré que le Premier ministre avait fourni pendant cinq heures et demie un compte-rendu "précis et détaillé" à la commission Winograd.
"Le Premier ministre n'a pas rejeté la responsabilité sur un tiers. Il a cherché à expliquer ses choix aux moments cruciaux de la campagne", a dit ce responsable sans donner plus de précisions.
Olmert a plusieurs fois qualifié la guerre au Liban de réussite, en soulignant qu'elle avait notamment provoqué le renforcement de la force des Nations unies surveillant le Sud-Liban.
La popularité du Premier ministre et de son ministre de la Défense, Amir Peretz, ont néanmoins chuté ces derniers mois. Et les appels en faveur de leur démission se font de plus en plus insistants.
Le général Dan Halutz, chef de l'état-major israélien pendant la guerre, a renoncé à ses fonctions, comme du reste deux autres généraux haut placés dans la hiérarchie militaire.
Peretz, qui s'est déjà présenté devant la commission Winograd, a affirmé qu'il démissionnerait si celle-ci le jugeait personnellement responsable des erreurs commises pendant la guerre. Olmert ne l'a pas imité.
La guerre a tué 1.200 Libanais et 159 Israéliens.
Sayyed Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, a déclaré en août dernier qu'il n'aurait pas ordonné le raid au cours duquel deux Israéliens ont été enlevés s'il avait su que cela provoquerait une guerre.
Il a depuis décrit la résistance du Hezbollah face à la plus puissante armée du Proche-Orient comme une "divine victoire".