Les forces irakiennes ont besoin d’armes, dit Nouri al Maliki
Dans un entretien publié par le Times, Nouri al Maliki reconnaît par ailleurs que des erreurs ont été commises lors de l'exécution de Saddam Hussein.
"Si nous parvenons à mettre en oeuvre l'accord visant à accélérer l'équipement et la fourniture d'armes à nos forces armées, je crois que dans trois à six mois, notre besoin d'une aide des forces américaines aura nettement diminué", a dit le Premier ministre, qui se trouvait à Bagdad au moment de l'interview.
"Cela à la condition qu'un véritable effort soit fourni pour soutenir nos forces armées, les équiper et les armer."
Maliki est par ailleurs revenu sur la pendaison de Saddam Hussein, dont des images ont été diffusées sur internet. Il est apparu que certaines personnes présentes lors de l'exécution avaient interpellé le condamné au moment de sa mise à mort.
"Des erreurs ont été commises pendant l'exécution. Elles n'étaient pas volontaires. Elles n'ont pas été commises par des responsables mais par des subalternes", a-t-il dit.
Le président américain George Bush a estimé pour sa part mardi que le gouvernement irakien avait été maladroit dans cette affaire en laissant penser que l'exécution était un acte de vengeance.
"Je souhaite corriger ce qu'a dit le président Bush en affirmant que Saddam Hussein n'a pas été l'objet d'un acte de vengeance, mais a été traité en vertu d'un processus juridique qui s'est achevé par son exécution", a dit Maliki.
"Si nous parvenons à mettre en oeuvre l'accord visant à accélérer l'équipement et la fourniture d'armes à nos forces armées, je crois que dans trois à six mois, notre besoin d'une aide des forces américaines aura nettement diminué", a dit le Premier ministre, qui se trouvait à Bagdad au moment de l'interview.
"Cela à la condition qu'un véritable effort soit fourni pour soutenir nos forces armées, les équiper et les armer."
Maliki est par ailleurs revenu sur la pendaison de Saddam Hussein, dont des images ont été diffusées sur internet. Il est apparu que certaines personnes présentes lors de l'exécution avaient interpellé le condamné au moment de sa mise à mort.
"Des erreurs ont été commises pendant l'exécution. Elles n'étaient pas volontaires. Elles n'ont pas été commises par des responsables mais par des subalternes", a-t-il dit.
Le président américain George Bush a estimé pour sa part mardi que le gouvernement irakien avait été maladroit dans cette affaire en laissant penser que l'exécution était un acte de vengeance.
"Je souhaite corriger ce qu'a dit le président Bush en affirmant que Saddam Hussein n'a pas été l'objet d'un acte de vengeance, mais a été traité en vertu d'un processus juridique qui s'est achevé par son exécution", a dit Maliki.