Le rêve devenu réalité pour un Cubain de 105 ans : devenir Américain
A 105 ans, Jose "El nino" Temprana, exilé cubain et prisonnier sur son île natale pendant 30 ans, a réalisé vendredi à Miami son rêve: devenir citoyen américain.
Son prochain objectif, a-t-il précisé lors d'une cérémonie à Miami, est de se trouver une femme. Et l'ancien pêcheur est aussi convaincu de survivre au président cubain Fidel Castro qu'il espérait pouvoir assassiner. "Il est loin d'être en aussi bonne santé que moi, il a du mal à parler", a souligné Jose Temprana.
Avec orgueil et le drapeau américain dans une poche, le Cubain s'est joint à 150 autres personnes pour réciter le serment d'allégeance, promettant de porter les armes pour défendre les Etats-Unis le cas échéant.
"Maintenant, je suis Américain", dit-il en souriant, agitant une petite bannière étoilée.
Né le 26 septembre 1901, Jose "El nino" Temprana a vécu ses 30 premières années sous l'amendement Platt ayant fait un protectorat américain de Cuba où les Etats-Unis pouvaient intervenir dans les affaires internes de l'île.
Après la révolution de 1959, ayant amené Castro au pouvoir, il complote avec un groupe comprenant aussi trois de ses fils pour renverser le régime communiste. "J'ai reçu des armes venues d'ici (les Etats-Unis) pour faire tomber Fidel Castro. Pour combattre", indique-t-il à l'AFP. "On était nombreux mais il y avait aussi une personne qui avait infiltré le groupe. Il a parlé et nous avons été arrêtés".
Emprisonné avec ses fils en 1964, il passe 18 ans derrière les barreaux, avant d'être assigné à résidence pendant 12 autres années. Il obtient ensuite un statut de réfugié aux Etats-Unis qui lui permet d'émigrer à Miami (Floride, sud-est).
Là, il passe son temps dans sa chaise roulante électrique à se balader dans son quartier, discutant avec des voisins. Depuis la mort de sa femme il y a trois ans, il a ajouté le flirt. Marié dès l'âge de 17 ans, il trouve difficile de vivre aujourd'hui dans la solitude.
"Je cherche une femme, je me sens seul la nuit", confie-t-il, en lançant des oeillades à certaines des jeunes femmes venues assister à la cérémonie dans le Centre de citoyenneté de Miami.
"J'adore les femmes, mais pas celles qui veulent être payées". Il est convaincu que ce goût pour la gente féminine est l'un des secrets de sa longévité. Dans la famille, les antécédents existent: l'une de ses grand-mères est morte à 119 ans.
Parmi ses autres "trucs", il aime le cochon grillé, a du vin rouge à chaque repas, boit du whisky et roule lui-même ses cigares.
Il prévoit de voter à l'élection présidentielle de 2008 même s'il ne sait pas encore pour qui. Pour l'heure, il compte célébrer sa nouvelle citoyenneté avec "quelques verres, un cigare et une sieste".
Son prochain objectif, a-t-il précisé lors d'une cérémonie à Miami, est de se trouver une femme. Et l'ancien pêcheur est aussi convaincu de survivre au président cubain Fidel Castro qu'il espérait pouvoir assassiner. "Il est loin d'être en aussi bonne santé que moi, il a du mal à parler", a souligné Jose Temprana.
Avec orgueil et le drapeau américain dans une poche, le Cubain s'est joint à 150 autres personnes pour réciter le serment d'allégeance, promettant de porter les armes pour défendre les Etats-Unis le cas échéant.
"Maintenant, je suis Américain", dit-il en souriant, agitant une petite bannière étoilée.
Né le 26 septembre 1901, Jose "El nino" Temprana a vécu ses 30 premières années sous l'amendement Platt ayant fait un protectorat américain de Cuba où les Etats-Unis pouvaient intervenir dans les affaires internes de l'île.
Après la révolution de 1959, ayant amené Castro au pouvoir, il complote avec un groupe comprenant aussi trois de ses fils pour renverser le régime communiste. "J'ai reçu des armes venues d'ici (les Etats-Unis) pour faire tomber Fidel Castro. Pour combattre", indique-t-il à l'AFP. "On était nombreux mais il y avait aussi une personne qui avait infiltré le groupe. Il a parlé et nous avons été arrêtés".
Emprisonné avec ses fils en 1964, il passe 18 ans derrière les barreaux, avant d'être assigné à résidence pendant 12 autres années. Il obtient ensuite un statut de réfugié aux Etats-Unis qui lui permet d'émigrer à Miami (Floride, sud-est).
Là, il passe son temps dans sa chaise roulante électrique à se balader dans son quartier, discutant avec des voisins. Depuis la mort de sa femme il y a trois ans, il a ajouté le flirt. Marié dès l'âge de 17 ans, il trouve difficile de vivre aujourd'hui dans la solitude.
"Je cherche une femme, je me sens seul la nuit", confie-t-il, en lançant des oeillades à certaines des jeunes femmes venues assister à la cérémonie dans le Centre de citoyenneté de Miami.
"J'adore les femmes, mais pas celles qui veulent être payées". Il est convaincu que ce goût pour la gente féminine est l'un des secrets de sa longévité. Dans la famille, les antécédents existent: l'une de ses grand-mères est morte à 119 ans.
Parmi ses autres "trucs", il aime le cochon grillé, a du vin rouge à chaque repas, boit du whisky et roule lui-même ses cigares.
Il prévoit de voter à l'élection présidentielle de 2008 même s'il ne sait pas encore pour qui. Pour l'heure, il compte célébrer sa nouvelle citoyenneté avec "quelques verres, un cigare et une sieste".