La décision de Pyongyang unanimement condamnée
Première concernée, la Corée du Sud a exprimé sa « profonde préoccupation », voyant dans les intentions de Pyongyang une « grave menace pour la paix dans la péninsule coréenne ». Séoul a aussitôt décidé de renforcer ses mesures de surveillance pour pouvoir détecter tout essai nucléaire chez son voisin.
Au Japon, le nouveau premier ministre évoque la mise en place de sanctions. Estimant qu’un tel essai serait « inacceptable », Shinzo Abe s’est dit prêt à prendre des mesures de rétorsion « sévères » en coopération avec la communauté internationale si les intentions de Pyongyang se concrétisaient.
Washington évoque une « menace inacceptable » pour la région et pour le monde. L’ambassadeur des Etats-Unis à l’Onu, John Bolton, a annoncé son intention de soumettre la décision de Pyongyang aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies mardi.
Paris a de son côté demandé « instamment » à la Corée du Nord de renoncer à son projet, estimant qu’il représentait un « facteur de grave instabilité pour la sécurité régionale et internationale ». « Nous sommes très préoccupés par cette annonce », a insisté le porte-parole du Quai d’Orsay, Jean-Baptiste Mattéi.
Retour à la table des négociations
Londres estime qu’un tel essai serait un « acte extrêmement provocant » qui engendrerait des « conséquences sérieuses ». « Cela augmenterait les tensions dans une région déjà sous forte tension », a précisé le ministère britannique des Affaires étrangères. Le Royaume-Uni préconise un retour à la table des négociations avec les Etats-Unis, le Japon, la Chine, la Russie et les deux Corées.
Même son de cloche du côté de Moscou. « Nous espérons que les efforts que nous entreprenons permettront de relancer les pourparlers à six dans l'avenir le plus proche », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, tout en appelant Pyongyang à la « retenue ». Alors que la Corée du Nord fait de la levée des sanctions imposées en septembre 2005 par les Etats-Unis un préalable à la reprise des négociations, Moscou appelle Washington et Pyongyang à des « contacts directs » pour régler le dossier.
Au Japon, le nouveau premier ministre évoque la mise en place de sanctions. Estimant qu’un tel essai serait « inacceptable », Shinzo Abe s’est dit prêt à prendre des mesures de rétorsion « sévères » en coopération avec la communauté internationale si les intentions de Pyongyang se concrétisaient.
Washington évoque une « menace inacceptable » pour la région et pour le monde. L’ambassadeur des Etats-Unis à l’Onu, John Bolton, a annoncé son intention de soumettre la décision de Pyongyang aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies mardi.
Paris a de son côté demandé « instamment » à la Corée du Nord de renoncer à son projet, estimant qu’il représentait un « facteur de grave instabilité pour la sécurité régionale et internationale ». « Nous sommes très préoccupés par cette annonce », a insisté le porte-parole du Quai d’Orsay, Jean-Baptiste Mattéi.
Retour à la table des négociations
Londres estime qu’un tel essai serait un « acte extrêmement provocant » qui engendrerait des « conséquences sérieuses ». « Cela augmenterait les tensions dans une région déjà sous forte tension », a précisé le ministère britannique des Affaires étrangères. Le Royaume-Uni préconise un retour à la table des négociations avec les Etats-Unis, le Japon, la Chine, la Russie et les deux Corées.
Même son de cloche du côté de Moscou. « Nous espérons que les efforts que nous entreprenons permettront de relancer les pourparlers à six dans l'avenir le plus proche », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, tout en appelant Pyongyang à la « retenue ». Alors que la Corée du Nord fait de la levée des sanctions imposées en septembre 2005 par les Etats-Unis un préalable à la reprise des négociations, Moscou appelle Washington et Pyongyang à des « contacts directs » pour régler le dossier.