La Corée du Nord lâche du lest sur le nucléaire
C’est un bras de fer qui a duré cinq ans. La Corée du Nord a accepté, hier, le retour des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), pour la première fois depuis décembre 2002, date à laquelle ils avaient été chassés du pays.
Pendant cinq jours, ils vont pouvoir discuter avec le régime communiste de la fermeture annoncée de son principal complexe nucléaire, celui de Yongbyon, dans le nord du pays, qui produit du plutonium à des fins militaires.
Par la suite, si Pyongyang respecte l’accord signé le 13 février à Pékin, le centre de Yongbyon devrait être désactivé, ainsi que l’ensemble des programmes nucléaires du Nord, mais aucune échéance n’a encore été fixée.
Secret. «Je pense que la Corée du Nord fera ce qu’on lui a demandé de faire» , déclarait hier à la presse Olli Heinonen, le responsable de l’équipe de l’AIEA, avant de quitter l’aéroport de Pékin. «Nous espérons vérifier la fermeture et la mise sous scellés des installations de Yongbyon.»
La Maison Blanche a prudemment salué, lundi, l’engagement réitéré par la Corée du Nord à mettre en œuvre l’accord sur sa dénucléarisation. «Ce sont des premiers pas positifs» , a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche, Tony Fratto. Les Etats-Unis soupçonnent toutefois Pyongyang de disposer d’un second programme nucléaire secret basé sur de l’uranium hautement enrichi, et ils exigeront que le pays fasse toute la lumière sur ce programme, conformément à l’accord signé en février.
Fioul. La Corée du Nord était entrée le 9 octobre 2006 dans le cercle restreint des puissances atomiques militaires avec l’explosion réussie de sa première bombe atomique.
En échange de l’abandon de son programme nucléaire, Pyongyang a obtenu des garanties pour sa sécurité et la fin de son isolement international. Le pays doit aussi recevoir 50 000 tonnes de fioul lourd une fois Yongbyon fermé, puis 900 000 tonnes supplémentaires après la désactivation complète des programmes.
Après cette annonce, la Corée du Sud s’est engagée à reprendre les livraisons de riz à sa voisine du nord. Celles-ci étaient suspendues depuis près d’un an, en attendant que Pyongyang mette en œuvre sa dénucléarisation. La Corée du Nord, dont l’économie est exsangue, dépend en grande partie de l’aide alimentaire de Séoul et de Pékin pour nourrir ses 23 millions d’habitants.
Pendant cinq jours, ils vont pouvoir discuter avec le régime communiste de la fermeture annoncée de son principal complexe nucléaire, celui de Yongbyon, dans le nord du pays, qui produit du plutonium à des fins militaires.
Par la suite, si Pyongyang respecte l’accord signé le 13 février à Pékin, le centre de Yongbyon devrait être désactivé, ainsi que l’ensemble des programmes nucléaires du Nord, mais aucune échéance n’a encore été fixée.
Secret. «Je pense que la Corée du Nord fera ce qu’on lui a demandé de faire» , déclarait hier à la presse Olli Heinonen, le responsable de l’équipe de l’AIEA, avant de quitter l’aéroport de Pékin. «Nous espérons vérifier la fermeture et la mise sous scellés des installations de Yongbyon.»
La Maison Blanche a prudemment salué, lundi, l’engagement réitéré par la Corée du Nord à mettre en œuvre l’accord sur sa dénucléarisation. «Ce sont des premiers pas positifs» , a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche, Tony Fratto. Les Etats-Unis soupçonnent toutefois Pyongyang de disposer d’un second programme nucléaire secret basé sur de l’uranium hautement enrichi, et ils exigeront que le pays fasse toute la lumière sur ce programme, conformément à l’accord signé en février.
Fioul. La Corée du Nord était entrée le 9 octobre 2006 dans le cercle restreint des puissances atomiques militaires avec l’explosion réussie de sa première bombe atomique.
En échange de l’abandon de son programme nucléaire, Pyongyang a obtenu des garanties pour sa sécurité et la fin de son isolement international. Le pays doit aussi recevoir 50 000 tonnes de fioul lourd une fois Yongbyon fermé, puis 900 000 tonnes supplémentaires après la désactivation complète des programmes.
Après cette annonce, la Corée du Sud s’est engagée à reprendre les livraisons de riz à sa voisine du nord. Celles-ci étaient suspendues depuis près d’un an, en attendant que Pyongyang mette en œuvre sa dénucléarisation. La Corée du Nord, dont l’économie est exsangue, dépend en grande partie de l’aide alimentaire de Séoul et de Pékin pour nourrir ses 23 millions d’habitants.