L’affaire Foley fait trembler le parti républicain
Le député républican de Floride, Mark Foley, avait lui-même cosigné une loi contre la pornographie pédophile sur Internet. Ironie de l'histoire, cet élu accusé d'avoir échangé des courriels à caractère sexuel avec des employés mineurs du Congrès, pourrait bien aujourd'hui être poursuivi en vertu de cette même loi. Suite à la plainte de l'un d'eux, qui a déclaré avoir reçu des messages "pervers", Mark Foley, 52 ans, a dû quitter ses fonctions, vendredi 29 septembre, et aussitôt intégrer une cure de désintoxication alcoolique. Mais il pourrait bien entraîner d'autres membres du Parti républicain dans sa chute. En effet, sa démission n'a pas calmé la violente tempête qui agite le Congrès depuis quelques jours.
C'est aujourd'hui la tête de Dennis Hastert, le président de la Chambre des représentants, que réclament de nombreuses voix dans le pays, parmi lesquelles le très conservateur Washington Times. "Démissionnez !", lui a intimé le quotidien dans son édition du mardi 3 octobre. "M. Hastert a perdu la confiance de l'opinion et de son parti et ne peut pas présider à l'indispensable enquête qui s'annonce", affirme le journal dans un éditorial. Dennis Hastert est accusé d'avoir fermé les yeux sur ces actes répréhensibles, alors que les courriels ambigüs auraient circulé parmi certains responsables américains.
ENJEU ELECTORAL
Le président Bush a rompu mardi le silence sur le scandale qui fait monter la pression contre sa majorité au Congrès, en se disant "dégoûté" par ces correspondances électroniques compromettantes." Je suis déçu qu'il ait trahi la confiance que lui avaient accordée les électeurs", a ajouté M. Bush.
Ces accusations graves déstabilisent profondément le Parti républicain, alors qu'approchent les élections législatives du mois de novembre dont le résultat s'annonce serré. Les démocrates ont besoin de gagner 15 sièges s'ils veulent reprendre le contrôle de la Chambre. Au Sénat, il leur faut remporter six sièges supplémentaires. Ce scandale pourrait bien les y aider.
Pour le moment, M. Hastert réfute les accusations de connivence, déclarant avoir seulement eu connaissance de mails "excessivement amicaux" entre le député et un adolescent. Révélant le climat de crise, le président du Congrès a dû revenir brièvement à Washington dimanche, plutôt que d'aller faire campagne dans sa circonscription. Mais il a annoncé mardi par la voix de son porte-parole qu'il resterait à son poste."Le président va continuer à mener le groupe républicain vers une nouvelle majorité dans la [prochaine] législature", a assuré son porte-parole. Pour mieux illustrer sa mobilisation sur le dossier, M. Hastert a également annoncé un renforcement des mesures de sécurité entourant ces jeunes lycéens de 16 ans ou plus qui occupe des fonctions de "messagers" au Congrès et qui y sont logés en internat.
C'est aujourd'hui la tête de Dennis Hastert, le président de la Chambre des représentants, que réclament de nombreuses voix dans le pays, parmi lesquelles le très conservateur Washington Times. "Démissionnez !", lui a intimé le quotidien dans son édition du mardi 3 octobre. "M. Hastert a perdu la confiance de l'opinion et de son parti et ne peut pas présider à l'indispensable enquête qui s'annonce", affirme le journal dans un éditorial. Dennis Hastert est accusé d'avoir fermé les yeux sur ces actes répréhensibles, alors que les courriels ambigüs auraient circulé parmi certains responsables américains.
ENJEU ELECTORAL
Le président Bush a rompu mardi le silence sur le scandale qui fait monter la pression contre sa majorité au Congrès, en se disant "dégoûté" par ces correspondances électroniques compromettantes." Je suis déçu qu'il ait trahi la confiance que lui avaient accordée les électeurs", a ajouté M. Bush.
Ces accusations graves déstabilisent profondément le Parti républicain, alors qu'approchent les élections législatives du mois de novembre dont le résultat s'annonce serré. Les démocrates ont besoin de gagner 15 sièges s'ils veulent reprendre le contrôle de la Chambre. Au Sénat, il leur faut remporter six sièges supplémentaires. Ce scandale pourrait bien les y aider.
Pour le moment, M. Hastert réfute les accusations de connivence, déclarant avoir seulement eu connaissance de mails "excessivement amicaux" entre le député et un adolescent. Révélant le climat de crise, le président du Congrès a dû revenir brièvement à Washington dimanche, plutôt que d'aller faire campagne dans sa circonscription. Mais il a annoncé mardi par la voix de son porte-parole qu'il resterait à son poste."Le président va continuer à mener le groupe républicain vers une nouvelle majorité dans la [prochaine] législature", a assuré son porte-parole. Pour mieux illustrer sa mobilisation sur le dossier, M. Hastert a également annoncé un renforcement des mesures de sécurité entourant ces jeunes lycéens de 16 ans ou plus qui occupe des fonctions de "messagers" au Congrès et qui y sont logés en internat.