Des soldats éthiopiens attaqués à Mogadiscio, quatre morts
Cette fusillade, qui fait suite à des tirs de mortier contre le palais présidentiel vendredi soir, s'inscrit dans une guérilla visant les forces somalo-éthiopiennes qui ont chassé les milices islamistes de Mogadiscio il y a trois semaines.
Des civils pris dans les incidents ont rapporté qu'un homme avait ouvert le feu avec un fusil AK-47 sur un convoi éthiopien sur le marché au bétail qui se tenait dans le nord de la ville, provoquant une intense fusillade.
Les Ethiopiens ont riposté par des tirs en l'air au moyen d'un canon antiaérien, des passants pris de panique se sont enfuis et un char a écrasé un minibus dans la mêlée générale, ont-ils ajouté.
A l'hôpital Medina de Mogadiscio, une femme blessée par balle a déclaré qu'un seul homme avait ouvert le feu sur le convoi éthiopien et que celui-ci avait riposté.
Les témoins ont déclaré à Reuters que quatre personnes avaient été tuées et une dizaine d'autres blessées, en précisant que la plupart des victimes étaient des civils. On ignore si l'assaillant a été tué.
FORCE DE MAINTIEN DE LA PAIX
Le porte-parole du gouvernement, Abdirahman Dinari, a dit pour sa part qu'il avait connaissance de deux morts seulement et que l'incident avait éclaté alors que les forces gouvernementales poursuivaient les auteurs de l'attaque au mortier de vendredi contre le palais, appelé Villa Somalia.
"Ils font cela pour donner l'impression que Mogadiscio n'est pas un endroit stable", a déclaré Dinari, ajoutant que seize quartiers de la capitale soutenaient le gouvernement et qu'un seul - dominé par des sympathisants des islamistes - était contre lui.
L'Union africaine, qui a décidé vendredi d'envoyer une force africaine de maintien de la paix en Somalie, a souligné que les violences de Mogadiscio mettaient en évidence la nécessité d'un déploiement rapide.
Le conseil de paix et de sécurité de l'UA a approuvé vendredi soir, peu avant l'attaque contre la Villa Somalia, l'envoi de 7.650 hommes pour une durée de six mois dans le pays.
Cinq obus de mortier se sont abattus vendredi sur le palais présidentiel et des fusillades ont retenti par la suite dans le quartier. Le président Abdullah Yusuf, qui s'est installé au palais après l'éviction des islamistes qui tenaient la ville depuis six mois, se trouvait à l'intérieur mais n'a pas été blessé, a-t-on rapporté de source gouvernementale.
Seul l'Ouganda a annoncé publiquement qu'il enverrait un contingent en Somalie. Mais Saïd Djinnit, commissaire à la sécurité de l'UA, a indiqué qu'un autre pays s'y était aussi engagé, ce qui fait espérer que trois premiers bataillons de 850 hommes chacun pourraient être sur place "dans quelques semaines".
L'UA souhaite que les Nations unies prennent le relais ultérieurement, mais on ignore si les pays membres de l'Onu se rallieraient à cette perspective.
Réfugiés le long de la frontière kenyane, les islamistes ont jugé de lancer des attaques de guérilla contre le nouveau pouvoir.
Des civils pris dans les incidents ont rapporté qu'un homme avait ouvert le feu avec un fusil AK-47 sur un convoi éthiopien sur le marché au bétail qui se tenait dans le nord de la ville, provoquant une intense fusillade.
Les Ethiopiens ont riposté par des tirs en l'air au moyen d'un canon antiaérien, des passants pris de panique se sont enfuis et un char a écrasé un minibus dans la mêlée générale, ont-ils ajouté.
A l'hôpital Medina de Mogadiscio, une femme blessée par balle a déclaré qu'un seul homme avait ouvert le feu sur le convoi éthiopien et que celui-ci avait riposté.
Les témoins ont déclaré à Reuters que quatre personnes avaient été tuées et une dizaine d'autres blessées, en précisant que la plupart des victimes étaient des civils. On ignore si l'assaillant a été tué.
FORCE DE MAINTIEN DE LA PAIX
Le porte-parole du gouvernement, Abdirahman Dinari, a dit pour sa part qu'il avait connaissance de deux morts seulement et que l'incident avait éclaté alors que les forces gouvernementales poursuivaient les auteurs de l'attaque au mortier de vendredi contre le palais, appelé Villa Somalia.
"Ils font cela pour donner l'impression que Mogadiscio n'est pas un endroit stable", a déclaré Dinari, ajoutant que seize quartiers de la capitale soutenaient le gouvernement et qu'un seul - dominé par des sympathisants des islamistes - était contre lui.
L'Union africaine, qui a décidé vendredi d'envoyer une force africaine de maintien de la paix en Somalie, a souligné que les violences de Mogadiscio mettaient en évidence la nécessité d'un déploiement rapide.
Le conseil de paix et de sécurité de l'UA a approuvé vendredi soir, peu avant l'attaque contre la Villa Somalia, l'envoi de 7.650 hommes pour une durée de six mois dans le pays.
Cinq obus de mortier se sont abattus vendredi sur le palais présidentiel et des fusillades ont retenti par la suite dans le quartier. Le président Abdullah Yusuf, qui s'est installé au palais après l'éviction des islamistes qui tenaient la ville depuis six mois, se trouvait à l'intérieur mais n'a pas été blessé, a-t-on rapporté de source gouvernementale.
Seul l'Ouganda a annoncé publiquement qu'il enverrait un contingent en Somalie. Mais Saïd Djinnit, commissaire à la sécurité de l'UA, a indiqué qu'un autre pays s'y était aussi engagé, ce qui fait espérer que trois premiers bataillons de 850 hommes chacun pourraient être sur place "dans quelques semaines".
L'UA souhaite que les Nations unies prennent le relais ultérieurement, mais on ignore si les pays membres de l'Onu se rallieraient à cette perspective.
Réfugiés le long de la frontière kenyane, les islamistes ont jugé de lancer des attaques de guérilla contre le nouveau pouvoir.