Attentats ratés de Londres : six hommes devant la justice
«Un carnage.» C’est ainsi que l’accusation a présenté le projet des auteurs présumés des attentats ratés du 21 juillet 2005 à Londres. Les six accusés sont jugés pour une double conspiration : de meurtre et pour avoir tenté de provoquer des explosions. Leur procès s’est ouvert ce lundi à Londres. Il devrait durer quatre mois.
Londres. Juillet 2005. Une série d’attentats suicide fait 56 morts et près de 700 blessés. La police anglaise est aux aguets. Deux semaines après le carnage, elle démantèle un projet terroriste. Six hommes projetaient «des attaques suicide meurtrières» dans le cadre d’un «complot musulman extrémiste», a affirmé lundi le procureur Nigel Sweeney à l’ouverture du procès dans un tribunal de Woolwich à l’Est de Londres. Ce dernier a détaillé comment les six hommes, jeunes musulmans d’origine africaine habitant à Londres, avaient préparé leurs attentats pendant près de quatre mois, entre fin mars et juillet 2005, avant de finalement lancer quatre opérations coordonnées dans le métro de Londres et dans un bus à la mi-journée.
Ces attentats n’avaient fait aucune victime, les bombes artisanales n’ayant pas explosé, mais avaient provoqué la panique dans la capitale britannique. Le procureur a argué qu’il ne s’agissait pas «d’une copie hâtivement organisée» des attentats du 7 juillet, rejetant l’idée d’un canular, comme l’a affirmé un des accusés. «Le fait que les bombes n’aient pas explosé n’était pas l’intention des accusés, c’est simplement de la chance», a-t-il insisté, expliquant que les bombes transportées dans des sacs à dos étaient entourées de shrapnels (des projectiles de métal qui augmentent le ravage des engins explosifs) , «pour augmenter les dégâts et (…) maximiser la possibilité de victimes».
Le procureur a précisé que l’appartement dans le nord de Londres de l’un des accusés, Yassin Omar avait servi d’«atelier» pour fabriquer leurs bombes artisanales à base de peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée), de farine et d’acétone. Selon lui, les six hommes avaient acheté en trois mois 284 bouteilles de peroxyde d’hydrogène, mais leur plan a échoué car ils n’avaient pas réussi à concentrer suffisamment ce produit en le chauffant.
Les six accusés plaident tous non coupables dans ce qui est présenté comme l’un des plus importants procès de terrorisme au Royaume-Uni ces dernières années.
Londres. Juillet 2005. Une série d’attentats suicide fait 56 morts et près de 700 blessés. La police anglaise est aux aguets. Deux semaines après le carnage, elle démantèle un projet terroriste. Six hommes projetaient «des attaques suicide meurtrières» dans le cadre d’un «complot musulman extrémiste», a affirmé lundi le procureur Nigel Sweeney à l’ouverture du procès dans un tribunal de Woolwich à l’Est de Londres. Ce dernier a détaillé comment les six hommes, jeunes musulmans d’origine africaine habitant à Londres, avaient préparé leurs attentats pendant près de quatre mois, entre fin mars et juillet 2005, avant de finalement lancer quatre opérations coordonnées dans le métro de Londres et dans un bus à la mi-journée.
Ces attentats n’avaient fait aucune victime, les bombes artisanales n’ayant pas explosé, mais avaient provoqué la panique dans la capitale britannique. Le procureur a argué qu’il ne s’agissait pas «d’une copie hâtivement organisée» des attentats du 7 juillet, rejetant l’idée d’un canular, comme l’a affirmé un des accusés. «Le fait que les bombes n’aient pas explosé n’était pas l’intention des accusés, c’est simplement de la chance», a-t-il insisté, expliquant que les bombes transportées dans des sacs à dos étaient entourées de shrapnels (des projectiles de métal qui augmentent le ravage des engins explosifs) , «pour augmenter les dégâts et (…) maximiser la possibilité de victimes».
Le procureur a précisé que l’appartement dans le nord de Londres de l’un des accusés, Yassin Omar avait servi d’«atelier» pour fabriquer leurs bombes artisanales à base de peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée), de farine et d’acétone. Selon lui, les six hommes avaient acheté en trois mois 284 bouteilles de peroxyde d’hydrogène, mais leur plan a échoué car ils n’avaient pas réussi à concentrer suffisamment ce produit en le chauffant.
Les six accusés plaident tous non coupables dans ce qui est présenté comme l’un des plus importants procès de terrorisme au Royaume-Uni ces dernières années.