A Lima, les piétons ivres causent plus d’accidents que les chauffards saouls
Les piétons en état d'ébriété causent deux fois plus d'accidents mortels à Lima que les chauffards saouls, révèle un surprenant rapport de la police locale.
La conduite est, il est vrai, très dangereuse dans la capitale péruvienne: la ciculation est intense et la moitié des chauffeurs de taxi ne possèdent que de faux permis de conduire, tandis que les piétons, pas toujours ivres, traversent en permanence les voies express et autoroutes, jouant leur vie entre les voitures. A la décharge des piétons, il faut constater que les passages matérialisés par de la peinture blanche n'offrent aucune garantie de sécurité, la plupart des conducteurs n'en tenant aucun compte.
Selon un récent rapport de la police de Lima publié par le quotidien El Comercio, le nombre des accidents mortels impliquant des personnes en état d'ébriété a augmenté de 30% depuis le début de l'année dans la capitale.
Mais le plus surprenant est que la police affirme qu'il y a dans la capitale deux fois plus d'accidents causés par des piétons saouls que par des conducteurs ivres. Entre le 1er janvier et le 13 août, 26 accidents mortels ont été provoqués par des conducteurs ivres, contre 52 par des piétons en état d'ébriété, indique la police.
Au Pérou, les piétons ne peuvent être poursuivis, selon la législation, et seuls 15% des procès intentés à la suite d'un accident parviennent à déterminer une quelconque culpabilité. Les accidents se produisent principalement lors de la traversée des rues, les piétons - hommes, femmes, enfants et vieillards - n'utilisant pas les ponts qui passent au-dessus des autoroutes ou des voies express.
Devant ces actes d'incivismes répétés, les autorités ont lancé une campagne contre l'alcool au volant, qui proclame "Si tu bois, ne conduis pas" ou "Si tu bois, prends un taxi", mais rien n'est prévu pour les piétons buveurs de bière ou adeptes des eaux de vie locales.
La conduite est, il est vrai, très dangereuse dans la capitale péruvienne: la ciculation est intense et la moitié des chauffeurs de taxi ne possèdent que de faux permis de conduire, tandis que les piétons, pas toujours ivres, traversent en permanence les voies express et autoroutes, jouant leur vie entre les voitures. A la décharge des piétons, il faut constater que les passages matérialisés par de la peinture blanche n'offrent aucune garantie de sécurité, la plupart des conducteurs n'en tenant aucun compte.
Selon un récent rapport de la police de Lima publié par le quotidien El Comercio, le nombre des accidents mortels impliquant des personnes en état d'ébriété a augmenté de 30% depuis le début de l'année dans la capitale.
Mais le plus surprenant est que la police affirme qu'il y a dans la capitale deux fois plus d'accidents causés par des piétons saouls que par des conducteurs ivres. Entre le 1er janvier et le 13 août, 26 accidents mortels ont été provoqués par des conducteurs ivres, contre 52 par des piétons en état d'ébriété, indique la police.
Au Pérou, les piétons ne peuvent être poursuivis, selon la législation, et seuls 15% des procès intentés à la suite d'un accident parviennent à déterminer une quelconque culpabilité. Les accidents se produisent principalement lors de la traversée des rues, les piétons - hommes, femmes, enfants et vieillards - n'utilisant pas les ponts qui passent au-dessus des autoroutes ou des voies express.
Devant ces actes d'incivismes répétés, les autorités ont lancé une campagne contre l'alcool au volant, qui proclame "Si tu bois, ne conduis pas" ou "Si tu bois, prends un taxi", mais rien n'est prévu pour les piétons buveurs de bière ou adeptes des eaux de vie locales.