73 Frères musulmans arrêtés en Egypte
Soixante-treize membres des Frères musulmans ont été arrêtés par la police égyptienne, jeudi 15 février à l'aube, apprend-on auprès du mouvement islamiste et de sources proches des services de sécurité.
La confrérie, tolérée en dépit de son interdiction officielle, est la première force de l'opposition égyptienne. Ses représentants ont dénoncé un coup de filet "préventif" avant les élections sénatoriales d'avril.
Parmi les personnalités arrêtées figurent trois collaborateurs de députés du mouvement, deux ex-candidats aux législatives ainsi que des enseignants, des médecins et des ingénieurs, précisent-ils sur leur site internet.
Elections à la Choura
"Des élections sont à venir à la Choura (...) et, peut-être, le régime pense-t-il que nous allons participer à ce scrutin. Il est vrai que nous n'avons encore rien décidé à ce sujet. Mais il essaie de mener des opérations préventives dans la crainte que nous y participions", a déclaré Mohamed Habib, numéro deux du mouvement, interrogé par Reuters.
Les autorités avaient décidé la semaine dernière de déférer 40 membres de la confrérie, dont son numéro trois Khaïrat al Chatir, devant des juridictions militaires, une première depuis 2001.
La confrérie, tolérée en dépit de son interdiction officielle, est la première force de l'opposition égyptienne. Ses représentants ont dénoncé un coup de filet "préventif" avant les élections sénatoriales d'avril.
Parmi les personnalités arrêtées figurent trois collaborateurs de députés du mouvement, deux ex-candidats aux législatives ainsi que des enseignants, des médecins et des ingénieurs, précisent-ils sur leur site internet.
Elections à la Choura
"Des élections sont à venir à la Choura (...) et, peut-être, le régime pense-t-il que nous allons participer à ce scrutin. Il est vrai que nous n'avons encore rien décidé à ce sujet. Mais il essaie de mener des opérations préventives dans la crainte que nous y participions", a déclaré Mohamed Habib, numéro deux du mouvement, interrogé par Reuters.
Les autorités avaient décidé la semaine dernière de déférer 40 membres de la confrérie, dont son numéro trois Khaïrat al Chatir, devant des juridictions militaires, une première depuis 2001.